Une nouvelle polémique enfle à propos du Qatar, la mort de Christian Benitez, elle est rapportée par plusieurs journaux au niveau international. Le Qatar ne paye t-il pas pour son image désastreuse ? Ce n’est pas en enfouissant la tête dans le sable que l’on règle ses problèmes.
La crédibilité du Qatar pourrait être remise en question
Les faits, Christian Benitez star équatorienne du football, au poste d’attaquant, avait disputé son premier match contre le Qatar Sports Club dans le Sheikh Jassim Cup « sans se plaindre de problèmes de santé ». Il jouait dans le cadre de son contrat de trois ans avec le maillot de l’équipe El Jaish . Quelques heures après être rentré chez lui, se plaignant de douleurs abdominales il est décédé brutalement par arrêt cardiaque dans un hôpital de Doha où il a été admis d’urgence. Sur le site de la Ligue de football du Qatar on peut lire le message suivant : « C’est avec une profonde tristesse, que l’Association de football du Qatar (QFA) a annoncé que Christian Benitez, joueur au El Jaish est décédé aujourd’hui. QFA exprime ses plus sincères condoléances à la famille de Christian, les amis, les fans et la famille du football. La famille QFA regrette profondément la perte d’un grand joueur équatorien qui a influencé le monde du football dans un excellent état d’esprit. Son départ soudain a choqué tout le monde et que Dieu donne la force à la famille et le courage de résister à cette perte tragique et que son âme repose en paix » . Mais « Certains journaux s’interrogent sur les causes réelles. »
La polémique porte sur les raisons de sa mort
Christian Benitez, nommé « Chucho » avait 27 ans et ne présentait aucun signe préalable de problèmes cardiaques, ni au Mexique, ni en Premier League lorsqu’il avait évolué à Birmingham City. Plusieurs journaux rapportent « Dans l’attente des conclusions de l’autopsie qui est menée en ce moment, il semble cependant que la cause du décès soit plutôt une péritonite qui n’a pas été prise au sérieux par les médecins qataris. C’est du moins ce qu’affirme le beau-père du joueur dans la presse équatorienne. »
Une fois encore on se sert de ce décès pour remettre en question le choix de la Coupe du Monde 2022 en indiquant des températures de 40 à 45 degrés. L’exemple du président de la Fifa qui découvre qu’il fait chaud au Qatar en ces mois de l’année, a jeté un pavé dans la mare en se disant favorable à l’organisation du Mondial 2022 en hiver. A priori dans les pays où il fait « chaud » comme au Qatar il n’y a pas plus de décès que dans d’autres pays.
La polémique porte aussi sur la gestion de la santé au Qatar alors que c’est un secteur où le Qatar est très en pointe.
J’ai l’étrange sensation en attendant les résultats de « l’autopsie » que certains en profitent pour continuer le débat sur l’attribution de la Coupe du Monde 2022. Mais le Qatar ne prête t-il pas le flanc à ce type de polémique ?
Le Qatar victime de sa propre image
De nombreux sujets font polémique lorsqu’on parle du Qatar et la méthode « Coué » n’est sûrement pas la bonne solution. L’arrêt de la démocratisation, le sponsorship, le poète prisonnier, la concurrence agressive, l’étalement de sa richesse au moment où d’autres souffrent, la mauvaise santé de sa jeunesse avec l’obésité galopante, le trop de décès sur les routes en particulier pour les jeunes, sa politique étrangère hasardeuse…..
Il y a beaucoup à faire pour redorer le blason. L’exemple pitoyable de la fermeture du plus grand refuge d’animaux QAWS peut paraître « insignifiant » mais les dirigeants ont tort de sous-estimer ce type d’événement qui montre un manque de compassion et qui marque profondément « la jeunesse » qui observe le Qatar. L’exemple de ma petite fille de 8 ans qui regardant mon PC et voyant une image avec deux chiens en cage, marquée « QAWS CLOSED », après lui avoir expliqué la fermeture, elle me regarde et me dit « Papy pourquoi tu continues à t’intéresser à un pays qui n’aime pas les chiens et les chats, j’espère qu’on ira jamais en vacances là-bas ». No comment !