Les pêcheurs du Qatar en colère

Alors qu’on leur impose une restriction de la pêche, les pêcheurs des états limitrophes se servent généreusement.

Protéger les zones de pêche du Qatar

L’abondance des stocks de poissons dans les eaux du Qatar attire les pêcheurs du Bahreïn et les Émirats arabes unis voisins. Le hamour (mérou) est particulièrement péché. Ce poisson de roche se cuisine de préférence en filets. Les pécheurs invoquent la dérive des bateaux en se servant des vents « ils parlent d’erreurs » alors qu’ils sont tous équipés de GPS de grande précision.

«Parfois, nous attrapons les mêmes personnes sept ou huit fois et ils disent toujours que « les vents m’ont amené ici, les vagues m’ont amené ici. » Le Brigadier Ali Ahmed Al Bedeed, directeur des côtes et des frontières du Département de la sécurité, a déclaré lors d’une conférence de presse hier que la patience avait ses limites. Ces gens abandonnent les pièges à poissons au milieu de la mer, puis ils rentrent chez eux pendant cinq six jours avant de revenir relever les pièges. Là, comme par hasard en plein milieu de la mer ils savent s’y retrouver.

 

Les pécheurs du Qatar en colère

Cette pêche intensive est « déloyale » car nous respectons le temps de la pêche et du repeuplement disent les pécheurs Qatariens. Or si chacun reste sur ses eaux nous pouvons tous travailler et surtout le cycle du poisson est respecté. Ils font donc appel aux pouvoir publics qui prennent les choses à cœur car « si nous ne protégeons pas notre poisson, dans un délai très court, il n’y aura plus de poissons dans les eaux du Qatar dit le Brigadier Ali Ahmed Al Bedeed. Et de continuer « nous  conseillons et avertissons d’abord mais nous allons maintenant les traduire devant la justice car les pêcheurs étrangers ne sont pas sérieux. »