Ces dernières années, l’obésité chez l’adulte comme chez l’enfant n’a cessé d’augmenter dans le monde entier. Le Qatar n’échappe pas à cette situation. Une information particulière à l’adresse des enfants en âge scolaire est prévue dés la rentrée au Qatar.
L’obésité chez l’enfant un problème de santé publique
Comme dans beaucoup de pays , au Qatar l’enfant est « roi ». A la rentrée débuteront des cours contre l’obésité car 2/5 des enfants en âge scolaire sont en surpoids au Qatar. La prise en charge de l’excès de poids chez l’enfant devient donc un problème qui persiste à l’âge adulte. Il est essentiel de mettre en place des stratégies préventives et thérapeutiques efficaces. Le Dr Ravinder Mamtani du Cornell Medical College dit qu’il faut agir mais déjà des solutions simples existent par la prévention. « Dans le cas de l’obésité, par exemple, une petite réduction de 3 kg à 5kg contribuera à améliorer la santé. L’engagement des parents est nécessaire pour mettre en place une surveillance alimentaire et s’assurer que l’enfant ait une activité physique régulière. Mais on souhaite mettre à contribution aussi les « enseignants » pour sensibiliser les élèves.
L’obésité de l’enfant est différente de celle de l’adulte
La différence principale est qu’elle survient lors de la croissance. Il faut dès lors veiller à ne pas interférer avec la croissance et le développement de l’enfant lors du traitement de son obésité. L’obésité est principalement expliquée par un bilan énergétique positif prolongé : apports énergétiques accrus et diminution des dépenses. L’excès calorique s’accumule sous forme de graisses dans le tissu adipeux. Il y a de nombreuses raisons connues, une est à signaler. L’absence d’implication affective et éducative parentale dans l’enfance semblerait également prédisposer au risque d’obésité or dans les sociétés modernes, n’importe où dans le monde, le temps passé avec l’enfant directement devient de moins en moins conséquent. Tout programme scolaire doit être poursuivi par les parents à la maison au risque le cas contraire de perturber sérieusement l’enfant.