Une campagne contre la politique du Qatar et ses liens avec la Palestine est entreprise par deux parlementaires américains.
Deux parlementaires US n’acceptent pas les liens Palestine Qatar
Les 400 millions donnés par le Qatar au Hamas en 2012 restent au travers de la gorge de plusieurs parlementaires américains. Deux hommes mènent la fronde contre le Qatar, le républicain Peter Roskam et le démocrate John Barrow. Ils collectent des signatures d’autres parlementaires pour interpeller l’ambassadeur du Qatar à Washington, Mohammed Bin Abdullah al-Rumaihi. Celui-ci devrait recevoir un courrier de leur part cosigné par d’autres parlementaires pour demander des explications. Il faudra tout son talent pour désarmer ceux qui jusqu’à maintenant étaient considérés comme des alliés. Cette affaire paraît pour le moins étonnante car les liens Palestine Qatar ne sont pas nouveaux et bien connus par les américains et les israéliens. Alors, les parlementaires croient-ils mettre la pression au nouvel Emir ?
Le point de référence le premier discours de l’Emir Tamim
Au lendemain de la passation de pouvoir, le nouvel Emir a été formel, il a réaffirmé “la solidarité” de son pays avec le peuple palestinien pour le recouvrement de “ses droits légitimes“, soulignant que la paix au Proche-Orient passait par le retrait d’Israël des « territoires palestiniens occupés en 1967 ». Cela aussi est une position connue notamment par les américains. Les intérêts des deux parties Qatar et USA sont importants notamment un quart du territoire Qatari est occupé par la base américaine d’al-udeid à quelques encablures de l’Iran et en plein milieu du Golfe persique. Simple mise en garde au moment où le Qatar recule ses pions de l’Egypte et de la Syrie en grande partie par une politique US « difficile à suivre » ou début d’un conflit avec le jeune Emir ? Les américains devraient être attentifs, le probable rapprochement du Qatar et de l’Arabie saoudite à moyen terme est tout aussi périlleux pour les américains que les liens du Qatar avec le Hamas sous la bénédiction non officielle d’Israël. Et puis peut être que cette histoire fera « pschitt » comme beaucoup d’autres.