Sécurité performante dans les milieux pétroliers du Qatar

Quand tout va bien il faut le dire. La sécurité au travail au Qatar est un véritable problème dénoncé par tous mais il y a un secteur qui pourrait servir de modèle, c’est l’industrie du gaz et du pétrole. La photo montre un danger grave. C’est le type d’accident qui peut être évité.

 

5 millions d’heures de travail sans accident grave c’est possible

 Hamad Rashid Al Mohannadi, Président Directeur Général de RasGas et Vice-Président de Qatar Petroleum (QP), a déclaré : « Ce projet « Helium 2 », lancé en mai 2010, est le second projet d’hélium mené au Qatar. Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer que, sur plus de 5 millions d’heures travaillées pour sa réalisation, nous n’avons eu aucun accident avec arrêt. Une telle performance illustre la volonté de RasGas d’assurer un environnement de travail sûr dans le cadre d’un projet de construction complexe qui a mobilisé des milliers de sous-traitants et de collaborateurs. »

Cette déclaration méritait d’être mis en avant, c’est rare sur ce site, mais quand tout va bien il faut le dire.

Le modèle du secteur pétrolier doit être étendu

L’exigence d’un taux d’accident faible peut être obtenue lorsqu’on en fait une priorité. Plusieurs grands organismes internationaux sont au Qatar pour aider les ministères concernés et les entreprises. La British Safety Council et l’association Iosh en font partie.

Une campagne a été lancée sur le thème « La responsabilité est collective ». Afin de mobiliser tous les acteurs de la chaîne de responsabilité du dirigeant de la société aux cadres, techniciens, administratifs et ouvriers.

Une donnée semble importante, plus le personnel est qualifié moins il y a d’accidents. Ce qui pourrait en partie expliquer les bons résultats du secteur pétrolier. Par contre l’arrivée massive d’ouvriers dans le bâtiment et les travaux publics, souvent n’ayant pas connaissance de la langue, n’ayant jamais exercé le métier et dans des conditions de travail notamment par fortes chaleurs sont autant d’éléments qui conjugués s’avèrent  catastrophiques.

Le remède existe, lorsqu’on ne trouve pas le personnel compétent, il faut le former. Le stage de formation prévu pour les nouveaux arrivants est complètement insuffisant et mal adapté. Des organismes comme  British Safety Council et l’association Iosh devraient s’en approprier. Et si on rajoute l’échange de compétences avec le secteur petrolier nous pourrions avoir le « miracle » que tous nous attendons, des conditions de travail « convenables ». Pour avoir exercé de nombreuses années dans la formation professionnelle des adultes en matière de sécurité et santé au travail cela est réalisable.