Beaucoup d’états sont impliqués « officieusement » dans le désastre qui se prépare. Tout doit être tenté avant la fin de la semaine pour trouver une solution au risque le cas contraire de s’installer dans une situation dramatique de longue durée.
Les trois camps pensent avoir raison
Chacun dans cette affaire est persuadé de détenir « la vérité », les frères musulmans élus démocratiquement ; les opposants à Morsi qui ont constaté l’échec économique et l’installation d’un pouvoir « trop religieux » ; et l’armée qui pendant 18 mois a était incapable de définir une sortie économique du pays mais qui pense être la seule à pouvoir diriger cet énorme pays arabe.
La seule solution pour l’Egypte demeure un pouvoir partagé par les trois entités et considérant que l’opposition et particulièrement hétéroclite. Un gouvernement d’union nationale peut encore être envisagé en ce début de semaine à quelques heures du début du ramadan et alors que le nombre de morts dans les trois camps va devenir « la vengeance normale » de ses martyrs.
La libération des dirigeants des frères musulmans à tous les niveaux est le passage obligatoire pour tenter d’ouvrir des négociations à minima. L’armée qui connaît parfaitement les groupes les plus « durs » des frères musulmans savait les conséquences de l’emprisonnement des leaders des « frères ». Cela a raisonné comme une provocation et le résultat est là. Le choix de la date par l’armée à la veille du ramadan est l’autre raison qui met les religieux musulmans dans une « rage folle ».
La communauté internationale pas à la hauteur des enjeux.
Le prechi precha international du style « nous verrons dans le futur ce qu’il faudra faire » montre l’incapacité de la communauté internationale à assumer ses responsabilités. L’absence depuis plusieurs mois des américains, Obama se confinant dans ses terres, sur la scène notamment des pays arabes est un mauvais calcul. L’exemple de la Syrie où les morts se comptent par dizaines de milliers en dit long sur la volonté réelle de la communauté internationale à intervenir avant le désastre.
Le journal le monde rapporte dans l’édition web de ce jour « La Turquie, la Grande-Bretagne, l’Union européenne et le Qatar ont condamné les tirs de l’armée contre les manifestants, lundi ».
Il faut passer maintenant de la condamnation à toutes les pressions possibles indiquant aux trois parties que faute d’un accord immédiat, même à minima, le vivres seront coupés et des mesures drastiques au niveau internationales seront prises touchant en priorité les dirigeants de tous bords de l’Egypte. Le désastre égyptien peut être encore évité, « la fenêtré de l’espoir est encore ouverte » dans quelques heures ou quelques jours le nombre de morts sera tel qu’il ne sera plis possible avant longtemps de parler de négociations.