Comment l’Emir Tamim peut améliorer l’image du Qatar, c’est en étant le pays le plus avancé sur le développement durable. Il réglera une partie de son problème de sécurité alimentaire et pourra s’adresser aux jeunes générations. Le plan qui lui sera présenté dans quelques semaines sur la sécurité alimentaire est un acte politique de premier ordre.
Chalenge technologique et écologique
L’achat de terrains dans le monde pour assurer la sécurité alimentaire du pays n’est pas forcement la meilleure solution dit un des conseiller du gouvernement. Jonathan Smith, un conseiller au Programme national de sécurité alimentaire du Qatar, a déclaré au journal La Péninsule que, bien que les activités du fonds HASSAD FOOD soient de «bonnes affaires», il ne croit pas qu’elles constituent la meilleure solution pour la sécurité alimentaire totale du Qatar.
L’Emir Tamim est face à un chalenge technologique et écologique qui peut transformer fondamentalement son pays. A terme il peut maîtriser l’utilisation des énergies renouvelables, faire des économies d’énergie, contrôler les émissions de CO2, cela passe par l’utilisation de nouveaux processus de fabrication plus respectueux de son territoire. Sera-t-il aussi éco-citoyen par une organisation sociale plus respectueuse des hommes et des femmes ?
Le plan de sécurité alimentaire
Il sera présenté selon Jonathan Smith dans les deux prochains mois. Ce document propose de renforcer l’industrie agricole au Qatar pour ne pas dépendre uniquement des aléas externes. Le plan propose de passer d’une auto-suffisance de 8 % actuellement à 40 et 60 % des besoins alimentaires du pays. Cela implique de nouvelles usines de dessalements destinées à l’agriculture. Le plan met en place une procédure pour contrer la volatilité des prix et un approvisionnement qualitatif de haut niveau.
L’Emir Tamim est arrivé au pouvoir pour apporter des « idées nouvelles ». Pour être compris par la jeunesse mondiale, dans la continuité du concept « faire connaître le Qatar », après le choc générationnel il doit mettre en place le choc écologique.
Source : inspiration à partir d’un article de Doha News