L’émir Hamad avant de se démettre a reporté les élections législatives à 2016. Le règne de l’Emir Tamim commence par une mauvaise nouvelle pour le peu de « démocratie » qui existe au Qatar. Un premier « mauvais point » pour l’Emir Tamim.
Mauvais coup pour la démocratie balbutiante
On fait porter le chapeau à l’émir Hamad qui vient de prendre le titre de « father emir » mais personne n’est dupe. Une telle décision a été prise d’une manière collégiale. Cela indique clairement que l’émir Hamad une fois de plus n’a pas tenu ses engagements et pire encore le nouvel Emir commence par reporter ce qui semblait être une ouverture démocratique. Le mandat du conseil consultatif actuel a été prorogé de 3 ans.
Des acteurs économiques inquiets
Il y a quelques semaines sous forme de boutades nous disions est ce que les élections législatives auront lieu avant 2022 ? Nous avions aussi mis en évidence un article paru dans Doha News écrit par Hassan Abdulrahim Al-Sayed : « Nous espérons sincèrement que le deuxième semestre de cette année connaîtra des élections législatives et si cela n’arrive pas, alors nous avons le droit de soulever la question de savoir qui reporte la réalisation des rêves de l’émir pour l’avenir démocratique du pays? Qui exactement est vent debout entre le peuple du Qatar et de leurs aspirations, qui sont encouragés et soutenus par l’émir? ».
C’est la douche froide pour ceux qui espéraient une ouverture démocratique mais au moins les « choses » sont claires. C’est l’émir Hamad lui-même qui ne croyait pas à cette ouverture, en repoussant une hypothétique échéance il voulait simplement gagner du temps.