Le développement durable est le maître mot de ce nouvel Emir. Comment passer d’un des pays les pollueurs au monde à un bilan carbone comme au temps des bédouins. Les défis sont multiples mais il a le temps pour lui.
Sera-t-il maitre de son destin et de celui de son pays ?
De la réussite de la succession avec son père et du remplacement du premier ministre dépend déjà une partie de la réponse. Mais il faudra aussi réussir l’organisation de la Coupe du Monde de Foot, faire les évolutions politiques nécessaires, avoir la sécurité militaire, continuer l’élan économique, garantir une certaine autonomie alimentaire, relever le défi d’un approvisionnement d’eau vital et 10 000 autres choses de la vie quotidienne du Qatar. Comme aurait pu le dire Andy Warhol, connaîtra-t-il son quart de siècle de gloire ? « L’homme moderne, écrivait Rousseau, vit toujours hors de soi ; il est en quelque sorte décentré, ne se retrouvant précisément que dans ses fonctions sociales et dans le prestige qui leur est attaché, et condamné à méconnaître ce qui le constitue vraiment. »
L’Emir Tamim doit faire face au chalenge écologique et technologique.
Tamim s’intéresse à l’utilisation des énergies renouvelables, aux économies d’énergie, des émissions de CO2. A l’utilisation de nouveaux processus de fabrication plus respectueux de son territoire. Sera-t-il éco-citoyen par une organisation sociale plus respectueuse des hommes et des femmes qui résident au Qatar ?
Tamim, prince devenu Emir sera-t-il à l’écoute de son peuple, entendra-t-il tous les hommes qui vivent sur son territoire, saura t-il aller vers la modernité tout en gardant les valeurs du Qatar ? Aura-t-il son quart de siècle de gloire comme aurait pu le dire Andy Warhol ?