En février dernier le College of the North Atlantic Qatar – CNA-Q, fêtait son 10e anniversaire. Globalement tout semblait se dérouler correctement quand, s’installât un grand « bazar ». Les responsables, des canadiens, n’ont de cesse de rappeler leur mission, changer la culture éducative du pays, et doter les jeunes Qataris des moyens pour devenir citoyens « actifs » du Qatar.
Une bataille juridique pour une indemnité de départ ou de fin de service.
The letter, sent to employees, appears to address an ongoing legal fight between employees and management over “end of service gratuity” payments — a form of severance required under Qatari law. Un courrier qui met le feu aux poudres, la direction canadienne de CNA-Q indique aux salariés qui demandent une indemnité de départ ou fin de service comme le prévoit la loi du Qatar, que malgré tous les procès qu’ils ont gagnés, la Cour de Cassation du Qatar s’est prononcée défavorablement sur le sujet il y a six mois. Les salariés demandent à connaître ce jugement mais personne ne leur produit. Les sommes globales représenteraient 20 millions de dollars en prenant en compte les anciens salariés ayant terminé leur mission de trois ans et qui pour la plupart sont revenus au Canada et voilà comment commence un vrai bazar.
Si fueris Romae, Romano vivito more; si fueris alibi, vivito sicut ibi
L’élément qui serait avancé est qu’ils sont sous contrats canadiens, alors que ceux –ci invoquent la célèbre phrase d’Ambroise de Milan « si fueris Romae, Romano vivito more; si fueris alibi, vivito sicut ibi », littéralement : Si tu es à Rome, vis comme les Romains; si tu es ailleurs, vis comme on y vit. En tout cas les choses ne sont pas claires puisque tous ces salariés ont toujours « entendu » qu’ils seraient payés de cette indemnité. Mais ne la voyant pas venir, ils ont saisit la justice, bienvenue au bazar de Doha.
L’ « affaire » s’étale dans la presse et devient le grand déballage et pourtant il y a renouvellement des contrats
Les anciens salariés profs et administratifs qui sont revenus au Canada n’hésitent plus à dire ce qu’ils ont sur le cœur. Très souvent, ils mettent en valeur l’enseignement dispensé mais aussi de nombreux points d’achoppements. Les points essentiels sont la mauvaise gestion par les responsables administratifs et les pressions pour que tous les élèves obtiennent les diplômes. Mais aussi tout un déversement de « menaces » harcèlements et autres, en tout cas une « ambiance délétère » qui ne se prête pas à l’enseignement. Le Qatar a accordé à CNA-Q une prolongation d’un an de son contrat initial de 10 ans l’an dernier, mais ce contrat expire désormais dans quelques mois. Aucun accord n’a été signé pour l’instant, l’inquiétude grandit, plusieurs employés ont exprimé des préoccupations quant à savoir s’ils vont garder leur emploi au-delà de cet été. Il est temps que quelqu’un mette de l’ordre à tout cela, ça commence à être « le grand bazar ».