Le journal algérien TSA, dans son édition du 23 mai mettait en avant l’expérience réussi de Rabah Lamraoui. «Il est le premier commissaire aux comptes français agréé au QatarD’origine algérienne, il a pu, après un an de négociations, décrocher son agrément, le 10 avril dernier. »
Un marché vierge
« Je me suis rendu compte que le marché était vierge pour les Algériens et pour les Français, et aucun n’était encore agréé au Qatar comme commissaire aux comptes. » dit Rabah Lamraoui. Le commissaire aux comptes est extérieur à l’entreprise. Il contrôle la sincérité et la régularité des comptes annuels établis par une société ou autre institution, et pour cela de faire un audit comptable et financier. Compte tenu du renforcement du secteur privé au Qatar et l’appel des autorités Qatariennes notamment pour un développement des PME, le marché devrait être très alléchant. L’important travail d’explication de M. Rabah Lamraoui a porté ses fruits. Il a fait valoir son inscription à l’Ordre des experts comptables français et a présenté ses diplômes professionnels, qui finiront par être acceptés comme titres universitaires, condition d’obtention de son agrément. Il a ouvert les portes aux ceux qui souhaitent travailler ou simplement auditer les entreprises Qatari.
De gros clients sans prospecter
Le journal TSA nous raconte le quotidien de Rabah Lamraoui. Aujourd’hui, pleinement concentré sur son aventure qatarie, le commissaire aux comptes est en train de s’organiser pour travailler avec de nombreux clients français basés au Qatar, mais aussi des PME anglo-saxonnes intéressées par ses services. « J’ai déjà plusieurs propositions de clients importants, dont des sociétés du CAC 40 », reconnaît-il, sans rien dévoiler. « C’est tellement plus facile aujourd’hui de voir une entreprise française et de lui dire : je peux vous apporter du conseil au Qatar et je peux aussi voir quel sera l’impact de ce que vous allez faire sur votre stratégie financière en France. C’est beaucoup plus intéressant pour les sociétés françaises », veut-il croire. »
Décidemment pour ceux qui veulent bien considérer le Qatar comme une opportunité tout en gardant les yeux ouverts et l’esprit libre, il y a moyen de tirer son épingle du jeu.