Le bras de fer est engagé entre d’un côté le gouvernement, l’armée, les forces de l’ordre et de l’autre le mouvement Ansar Al-Charia. La situation à 15h30.
Le nouveau de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou prend les choses en main
Demain ça ira mieux, doit penser Lotfi Ben Jeddou, ministre de l’intérieur de la Tunisie. Heureusement que le téléphone marche, les grosses pointures du gouvernement sont soit au Qatar soit en Belgique, en visite programmé. Il doit gérer seul une situation pour le moins explosive. La situation en milieu de cet après midi est conflictuelle. Puisque les salafistes n’ont pas pu se rendre à Kairouan, l’appel a été lancé pour qu’ils se retrouvent dans la banlieue ouest de Tunis, à la cité d’Ettadhamen. On joue au chat à la souris, pendant ce temps là les responsables d’ Ansar Al-Charia à Kairouan essaient de négocier la sortie de la ville pour ceux qui ont pu s’y rendre, sans violence pour les militants.
Si les choses se déroulent sans grand dégât, il y aurait beaucoup de responsables pour s’approprier les dividendes du succès. Mais si elles tournent mal, le bouc émissaire et fusible est déjà connu disait un journal Tunisien.