Les problèmes de tarifications et de disponibilités des taxis à Doha demeurent malgré l’ajout de plus de 50 % de taxis. Le journal Peninsula fait un long article pour expliquer la situation des conducteurs de taxis à Doha.
Le nombre de conducteurs qui veut travailler pose problème
Comme dans beaucoup de pays au monde c’est la licence d’exploitation qui coûte cher. En effet les conducteurs sont des expatriés qui pensaient envoyer un minimum d’argent au pays pour faire vivre leurs familles. Tel n’est pas le cas puisque une fois payé le coût du taxi journalier à la compagnie souvent il ne reste pas grand-chose pour vivre. Et c’est la que commence le bazar des prix que nous avons tous connu lorsque on voyage dans le monde. Et pourtant le prix de l’essence est insignifiant au Qatar donc cela devrait dégager plus de marge, quelqu’un doit bien l’empocher cette marge là.
Les pouvoirs publics doivent y mettre de l’ordre
Ce n’est pas bon pour l’image de Doha et du Qatar. Souvent c’est la première impression en sortant de l’Aéroport ou au retour qui nous reste en mémoire. Donc les pouvoirs publics doivent y mettre de l’ordre en structurant et contrôlant les compagnies et les conducteurs. Beaucoup pensaient que la privatisation du secteur allait « par la concurrence » remettre de l’ordre tel n’est pas le cas. Ce n’est plus une histoire de moyens, en nombre de taxis, c’est une gestion fine des marges des différents intervenants qui doivent être plus transparentes. Et le partage plus équilibré. On peut privatiser mais imposer une réglementation qui équilibre le pouvoir entre les compagnies, le conducteur et les passagers. Il est tout de même fortement conseillé de « louer » un taxi d’une compagnie officielle. La réussite de l’image d’un pays peut se nicher dans des détails insoupçonnables.