Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie, propos de Jacques Prévert. Voilà dix ans déjà que les citoyens du Qatar se sont dotés d’une « constitution » qui garantit la liberté de la presse, et pourtant dix ans plus tard, tout reste à faire. Tout être humain à besoin de liberté comme le dit le proverbe « Mieux vaut être oiseau de bocage que de cage ».
Dix ans plus tard la sur la presse doit évoluer
Richard J. Roth est vice-doyen de la Northwestern University au Qatar, il fait le point sur les textes actuels qui régissent la liberté de la presse. C’est la loi de 1979, la loi numéro 8, qui s’intéresse à la presse et la publication. En particulier les articles 46 et suivants qui font référence à l’Emir, la souveraineté nationale ou intérêts du pays. Quelques maigres évolutions ont eu lieu mais l’essentiel est à venir. Pendant au moins cinq ans, il a été question dans les cercles médiatiques et au sein du gouvernement de remplacer cette loi par une autre qui reconnaît l’existence de la radio, la télévision et l’Internet, et qui fournit les libertés de la presse réelle promises par la nouvelle constitution. En ce 10e anniversaire de la ratification de la Constitution du Qatar, l’ancienne loi sur la presse a grand besoin d’être modernisée, comme presque tout le reste au Qatar l’a été.
Il nous a fallu dans le monde occidental des centaines d’années pour accepter cette liberté de presse et très régulièrement elle subit des assauts.