Partager avec les Australiens leur expertise en matière de pratiques de construction durables.
Limiter l’empreinte sur l’environnement
Alors que les pays du Golfe sont parmi les plus grand pollueurs du monde et en particulier le Qatar, celui-ci essaie de tout mettre en œuvre pour diminuer l’empreinte des bâtiments qu’il fait construire sur l’environnement. Le séminaire organisé par le Conseil du bâtiment durable du Qatar (QGBC), a accueilli une délégation Australienne afin de partager leur expertise en matière de pratiques de construction durables et respectueuses de l’environnement. Le bâtiment durable peut être caractérisé comme une structure résultant de l’utilisation de matériaux et processus écologiques et responsables limitant leur empreinte sur l’environnement et contribuant également à un développement économique et social juste, harmonieux et pérenne ( Etude, octobre 2012, Deloitte Real Estate Advisory)
Il y a des similitudes entre l’Australie et le Qatar
Le directeur de QGBC, Meshal al-Shamari, a souligné les similitudes entre l’environnement Australien et du Qatar, qui tous deux disposent de la rareté de l’eau et des paysages secs et arides. M. Ibrahim M Jaidah membre du conseil QGBC a souligné les bonne pratiques des constructions du Qatar grâce à un placement stratégique du site, assurant que les ouvertures ne sont pas du côté le plus chaud, l’utilisation des ruelles, des environnements naturellement ombragées et avec des tours de vent qui capturent les brises fraîches. La délégation Australienne indiquait que les efforts pour un développement durable doivent porter non seulement sur les bâtiments mais plus largement sur les centrales électriques, les services publics de l’eau. Il faut mettre en place des communautés vertes car comme l’a dit Gandhi « Change en toi, ce que tu veux changer dans le monde » Le Qatar et l’Australie concluaient, « il faut passer d’une économie sobre en carbone à une économie du savoir »
La bataille des certifications
La résistance que rencontre HQE à l’étranger semble s’expliquer, à la lecture de l’étude, citée ci dessus, par la lourdeur du système de certification français, et le coût qui en découle. La certification française est pénalisé par la méthode employée qui est plus lourde face aux anglo-saxonnes Leed et Breeam, dont la mise en œuvre est nettement plus souple. En effet, l’allemand Dgnb, l’américain Leed et le britannique Breeam n’envoient pas de certificateur. Ils proposent aux bureaux d’études une formation, conclue par un examen, ouvrant droit à l’assistance à la certification. Pour la certification britannique on parle de « Breeam assessor ». Membre de l’équipe de maîtrise d’œuvre, ce dernier est chargé de constituer un dossier justifiant que le projet respecte bien les exigences requise et de l’ envoyer au siège de Breeam, où il sera examiné. Ce contrôle, via des « auditeurs sous licence », permet aux certifications de se répandre largement et rapidement. Le Dgnb fait état de 204 auditeurs sous licence, Breeam 1 405, tandis que LEED en compte 157 034. (Extrait du Le Moniteur.fr).