C’est parti par les réseaux sociaux pour arriver dans la vie réelle. Comment savoir si c’est quelques milliers de « militants » ou plus largement une grosse partie du peuple Tunisien.
L’arroseur arrosé
Le président Moncef Marzouki, avec des propos perçus comme menaçants, avait cru pouvoir arrêter la campagne de dénigrement sur le Web qui touchait le Qatar dans son ensemble. Mais il a été à nouveau obligé de réagir, et il n’a pas été le seul, quand la campagne de dénigrement a dérivé en particulier sur Sheikha Moza la seconde femme de l’émir du Qatar. Pour avoir suivi les réseaux sociaux en dehors de la moquerie concernant le terme « banane », j’ai vu de la haine dans certains propos. Ce qui est souvent mentionné dans les messages sur le Web est l’ingérence du Qatar dans les affaires intérieures, le soutien à Ennahdha qui est passé, sois disant par la distribution de centaines de millions. Le livre, « Les secrets du coffre-fort » qui à un moment parle de cela n’a pas arrangé les choses. Nous connaissons tous la maxime « puisque c’est écrit c’est vrai ».
Tensions dues à un conflit électoral, pas certain !
Ce mardi l’Ambassadeur du Qatar à Tunis, Saad bin Nasser al-Hamidi, invité de Shems Fm, a remis les pendules à l’heure. « Il ne faut pas qu’un conflit électoral entre partis se retourne contre le Qatar ». Et de s’expliquer sur le soutien apporté au gouvernement notamment de Béji Caïd Essebsi.
L’hebdo de Hatem Bourial repris dans Courrier International m’a rappelé cet humour de mes vacances en Tunisie il y a longtemps. Je reprend un paragraphe, pour plus suivez le lien. Le Qatar prétendrait donc mettre son protectorat sur la Tunisie. Grand bien lui fasse, car les Tunisiens sont des gens impossibles qui se feront un devoir de dépouiller les riches émirs, puis de retourner leurs vestes. Le Qatar expérimenterait en Tunisie une colonisation soft avec des moyens modernes qui ne nécessitent ni peuplement ni invasion guerrière. Rien que du virtuel, et aussi du sonnant et trébuchant !
Mise à jour juin 2013.