Aussi loin que remontent nos mémoires sur le Qatar, on retrouve les bédouins et les perles. Dans tous pays il y a une histoire, elle est composée souvent d’un cycle qui peut être perturbé. Par étapes, je mets à la disposition du lecteur le produit de mes recherches.
Il était une fois les perles du Qatar
Dés l’invention du boutre, l’économie et l’histoire du Qatar jusqu’aux années 1930, ont tourné autour des perles. Une légende arabe dit que la perle est une goutte de rosée tombée du ciel pendant les nuits de pleine lune. Une vieille histoire chinoise raconte qu’elles furent conçues dans le cerveau d’un dragon. Les grecs et les romains savaient que les perles se trouvaient dans les huitres. Chaque année, en septembre, à la fin de la saison de la pêche, malgré la canicule, les acheteurs venaient au Qatar choisir les plus belles perles du Golfe pour leurs reflets rosés. En 2010 toujours d’actualité, la Sheikha Mozah inaugurait une exposition de perles à MIA.
Le bédouin devient petit à petit hadar
Les générations Qatariennes les plus âgées sont fières de leur origine bédouine arabe. Ils ont vécu sous la tente comme leurs ancêtres, une tradition séculaire. Dans les années 1950 il y avait encore approximativement deux milles Bédouins qui vivaient dans des tentes dans l’ensemble du Qatar.
En 1960, le gouvernement Qatari lançait un programme exhortant les itinérants à se sédentariser (hadar), à échanger leurs tentes pour des maisons en béton, la plupart s’installèrent à al-Ghuwayriya.